LE FORT DE LANDRECOURT ÉGALEMENT APPELÉ FORT JAMIN

Fort de deuxième génération, fort de surveillance.

EN CONSTRUCTION

Actuellement, le fort est complètement fermé. Il demeure un terrain militaire et il est interdit et dangereux d’y accéder.

Localisé Sud-sud-ouest de la ville à 330 mètres d’altitude, le fort de Landrecourt est érigé sur la rive gauche de la Meuse, près du village qui porte le même nom. 
Il assure la surveillance de la route menant à Bar-le-Duc, ainsi que des forts de Regret et Dugny.
La construction du fort a eu lieu pendant la période de la crise de l’obus torpille.
À la fin des travaux en 1886, il est déjà obsolète. Sa défense est renforcée par la batterie d’artillerie annexe Est.
En 1814, il avait déjà été projeté sous le nom fort des Charrères.
En 1914, le fort de Landrecourt est un ouvrage modernisé de première catégorie de  la 6ème région qui possède un casernement et des magasins à munitions à l’épreuve.
Son armement principal est placé sous casemates bétonnées et sous tourelles cuirassées.
La construction débutée de 1883 à 1886  
En 1900, le montant des travaux s’élevait à 807 000 francs d’époque.
Il y a un effectif en 1890 de 4 officiers et 248 soldats.
1 infimerie avant modernisation.
Il y avait une galerie de 17, d’une longeur d’environ 640 métres.
En 1914, le coût des travaux s’élève à 2 750 000 francs d’époque
En 1914, il y a un casernement à l’épreuve, d’une capacité 169 places couchées et 183 places assises
En 1914, il n’y avait pas de casernement en maçonnerie
En 1914, il y avait pas de magasin à poudre de poudre noir à la construction du fort.
En 1914, il y avait plusieurs magasins de cartouches à l’épreuve
En 1914, il y avait une cuisine avec 1 à 2 cuisinières de marque François Vaillant.
En 1914, il n’y avait pas de boulangerie
En 1914, deux citernes en béton étaient utilisées pour stocker l’eau.
En 1914, le pont de l’entrée principale ne disposait que d’un pont-levis à bascule en dessous.
En 1914, il y avait une communication par liaison optique. Un appareil de calibre 14 ou de 24 était en réserve à la place. Il peut être affecté au fort si nécessaire.
En 1914, il y avait une communication télégraphe électrique avec la citadelle de Verdun et le fort De Dugny grâce à un appareil microphone système Ader et un morse de campagne modèle 1907
En 1914, il y avait un éclairage avec des lampes à pétrole pour l’intérieur du fort et des lampes oxyacétyléniques pour les fossés et lampes à bougie pour les tourelles.
L’état du fort pendant la Première Guerre mondiale
En 1914, il y avait un effectifs maximum de 259 hommes,
En 1916il y avait un effectifs maximum de 269 hommes
En 1917 il y avait un effectifs maximum de 140 hommes
À la fin de 1915, il n’y avait aucune pièce de remparts présente lors de l’armement du fort.
Il y a 3 coffres de contrescarpe et une caponnière renforcéé armés de 6 canons révolver et 4 canons de culasse ainsi que leurs munitions.
1 tourelle de 75R05 armée de quelques obus.
1 casemate de Bourges désarmées sans munition
2 tourelle de mitrailleuses armées.
L’armement du fort en 1917
Le fort est réarmé de mitrailleuses pour la défense rapprochée.
Il y a  3 coffres de contrescarpe et 1 caponnière renforcée armés de 6 canons révolver et 3 canons mitrailleurs de 37 sur des supports en béton avec leurs munitions. .
Il y a 1 tourelle de 75R05 armée et réapprovisionnée en munitions 
Il y a 1 casemate de Bourges  armée et réapprovisionnée en munitions 
Il y a  2 tourelles de mitrailleuses  armées et réapprovisionnées en munitions 
Il y a 1 Cloche Pamart  à deux créneaux armée d’une mitrailleuse .
En 1914, la garnison normale est prévue au fort.
L’infanterie compte 4 officiers et 272 soldats.
L’artillerie compte 1 officier, 2 sous-officiers et 27 soldats
Il y avait des auxiliaires dans les places fortes 78 hommes
Le Génie compte  1 officier, 2 sous-officiers et 16 sapeurs
La télégraphie compte 2 sapeurs pour le réseau électrique
COA compte  1 officier et 2 hommes
Il y avait 1 gardien de batterie
Le total est de 7 officiers et 405 hommes.
La répartition de la garnison en 1914 dès le début, renforcée par l’article 40 de la loi du 21 mars 1905.
Il y avait d’infanterie 1 officier et 80 soldats du 165ème RI
L’artillerie compte 2 officiers et 38 soldats du 5ème régiment à pied
Le Génie et les services divers 1 télégraphiste.
Le total est de 123 hommes.
Programme 1900 
Coût des travaux 807 000 francs d’époque.
Construction de deux coffres de contrescarpe , d’une casemate de Bourges armée de deux pièces de 95 et d’un abri de rempart pour 80 hommes. 
Installation de deux tourelles de mitrailleuses , de deux observatoires cuirassés et d’ une tourelle de 75 . Réorganisation des parapets d’infanterie et renforcement de la caponnière de gorge et des magasins à munitions. 
Projet supplémentaire de 1908 
Installation d’un observatoires cuirassé 
Cuirassement supplémentaire prévu en 1914
Aucun projet de modernisation 
Modernisations 
1890-1891 Construction  d’une entrée  de guerre  et d’un casernement bétonné en béton spécial, renforcement de certaines galeries du  fort 
Construction avec du béton spécial d’une caponnière de gorge, d’une traverse abri avec son passage couvert et deux coffres de contrescarpe à la place des caponnières de tête. 
1890-1900 Connexion au réseau de voie de 60. 
1904-1905 Installation d’une tourelle de 75 R05 qui sera prête à tirer en 1905 
1904-1906 Installation  de deux tourelles de mitrailleuses qui seront prêtes  à  tirer  le 30 juillet 1906.  
1906-1907  Renforcement  de  la  caponnière  de  gorge  et  remplacement  des  deux caponnières  de tête par deux coffres  de contrescarpe . Installation d’un réseau de fils de fer autour de l’ouvrage et de grilles défensives à l’entrée du  fort  et au dessus des coffres de  contrescarpe .  Construction  de  deux  abris  de  rempart,  d’ une casemate  de Bourges armée de deux pièces de 75 qui flanquent vers le fort de Regret . 
1906-1907 Suppression de  la batterie d’artillerie annexe Est 
1900- 1914 Installation d’une ventilation manuelle pour les casernements. 
La modernisation a eu lieu entre 1890 et 1900.
Connexion au réseau de voie de 60 Mise en place de fils de fer autour de l’ouvrage et de grilles de défense à l’entrée du fort ainsi qu’au-dessus des caponnières sur le mur d’escarpe.
L’état du fort pendant la Première Guerre mondiale
À la fin de 1914, il y avait 104 hommes,
À partir de 1916, 61 hommes
À partir de 1917, 80 hommes.
À la fin de 1915, il n’y avait aucune pièce de remparts présente lors de l’armement du fort.
Il y a 3 caponnières avec 4 canons révolver et 4 canons de 12 culasse, ainsi que leurs munitions.
L’armement du fort en 1917
Pour assurer la défense rapprochée, le fort est équipé de mitrailleuses et de fusils mitrailleurs.
Il y a 3 caponnières avec 4 canons révolver et 4 canons de 12 culasse, ainsi que leurs munitions.
Il y a une cloche Pamart à deux créneaux, équipée d’une mitrailleuse.
En 1914, la garnison normale est prévue au fort.
L’infanterie compte 2 officiers et 134 soldats.
L’artillerie compte 7 sous- officier, et 20 soldats
Auxiliaires dans les places fortes : 52 hommes
Le Génie compte1 sous-officier et 9 sapeurs 
La télégraphie compte 2 sapeurs pour le réseau électrique
COA compte 1 homme
Il n’y a pas de Services médicaux
Il n’y a pas de gardien de batterie
Le total est de 2 officiers et 226 hommes.
La répartition de la garnison en 1914 dès le début, renforcée par l’article 40 de la loi du 21 mars 1905.
Infanterie 36 soldats du 165ème RI
Il n’y a pas d’artillerie
Il n’y a pas de Génie
Le total est de 36 hommes.
Le ministre de la Guerre Georges Boulanger a nommé tous les forts, batteries et casernes en l’honneur d’anciens chefs militaires par décret du 21 janvier 1887, Georges Boulanger fait référence à Jean Baptiste Jamin, né le 20 mai 1772 à Villécloye (Meuse), est décédé en février 1848 à l’âge de 76 ans. La majeure partie de sa carrière d’officier s’est déroulée dans la péninsule ibérique, ce qui lui a valu d’être élevé au rang de baron d’Empire le 23 juin 1810. Le 27 avril 1813, il est élevé au rang de général de brigade. Pendant les cent-jours, il a continué à être aux côtés de l’empereur. Il a été le représentant de l’arrondissement de Montmédy à la chambre des députés de 1833 à sa mort.Théophile Ferron, qui remplace Georges Boulanger au ministère,annule le décret à partir du 13 octobre 1887.Le fort reprend officiellement son nom d’origine, tout en maintenant le nom de Georges Boulanger sur son fronton.
1884 1886 1890 1908 1910
Les pièces de rempart de sûreté du fort on compte 2 canons de 95 mm – Il est prévu d’avoir un emplacement pour 2 pièces de gros calibre on compte 2 canons de 95 mm – Il est prévu d’avoir un emplacement pour 2 pièces de gros calibre on compte 2 canons de 95 mm – Il est prévu d’avoir un emplacement pour 2 pièces de gros calibre il n’y avait pas de pièces de rampart il n’y avait pas de pièces de rampart
Les cuirassements et les casemates On compte.1 tourelle de 75 R05 – 2 casemates de Bourges – 1 observatoire cuirassé – 3 guérites blindées On compte.1 tourelle de 75 R05 – 2 casemates de Bourges – 2 tourelles mitrilleuses – 2 observatoires cuirassés – 3 guérites blindées
La protection des fossés Les fossés sont protégés par des fusils. Les fossés sont protégés par des fusils Les fossés sont protégés par des fusils On compte 6 canons révolver On compte 6 canons révolver
Les batteries annexes au sud et au nord Prévue pour 2 pièces de petit calibre mais non armée Prévue pour 2 pièces de petit calibre mais non armée Prévue pour 2 pièces de petit calibre mais non armée Batterie supprimée Batterie supprimée
Le nombre total de pièces on compte 2 pièces on compte 2 pièces on compte 2 pièces on compte 12 pièces on compte 15 pièces
L’armement du fort à la veille de la Première Guerre mondiale
Les pièces de rempart du fort
Il y a 1 section de 2 mitrailleuses de rempart modèle 1907 alimenté par 43 200 cartouches
Il y a 2 tourelles de mitrailleuses GF4 armées chacune de 2 mitrailleuses Hotckkiss alimenté par cartouches 57 600 par tourelle
Il y a 1 tourelle de 75R 05 armée de 2 canons de 75, 2 000 coups par pièce.
Il y a 1 observatoire cuirassée et un tube de rechange.
Il y a 2 casemates de Bourges armées chacune de 2 pièces de 75 sur affût de casemate 500 coups par pièce.Elle poséde un tube de rechange.
il y a 2 observatoires cuirasées de commandemant
Il y a 3 guèrites blindées de rempart
La défense des fossés
Il y a 1 coffre simple de contrescarpe armée d’un canon révolver alimenté par 1800 coups par pièce, et d’un canon de 12 culasse alimentés par 150 coups.
Il y a 1 coffre double de contrescarpe armées de deux canon révolver alimenté par 1800 coups et d’un canon de 12 culasse, alimentés par 150 coups.
Il y a 1 caponnière double de gorge en maçonnerie armées de 3 canons révolver alimenté par 1800 coups et d’un canon de 12 culasse alimentés par 150 coups
Le total est de 20 pièces d’artillerie.
Les divers éléments à l’extérieur du fort en 1914
La batterie d’artillerie 2-3 est armée de 4 canons de 120 long 
La batterie d’artillerie 2-4 est une batterie de renforcement non armée 
La batterie d’artillerie 2-5 est armée de  4 canons de 155 court 
La batterie d’artillerie 2-6 est armée de 4 mortiers lisses de 27 
Ouvrage  I du Chapitre construit de 1887  à 1888 possède un abri de rempart non à l’épreuve de 59 places assises. 
Il avait une garnison nominale de  : 
Infanterie  :   1 officier et 62 soldats 
Télégraphie  : 1 homme 
1 section de  2 mitrailleuses de rempart modèle 1907 
Abris de combat et abris cavernes 
Abri de combat LR1 est un abri construit en 1906 d’une demie compagnie ayant une capacité de 100 places Abri de combat DL2 est un abri construit de 1899 à 1900 d’une compagnie ayant une capacité de 200 places 
Dépôts intermédiaires 
Dépôt intermédiaires  L de Landrecourt construits vers 1891 
Dépôt intermédiaires U de Dugny-Landrecourt construits de 1893 à 1894 
Magasins de secteur 
Magasin de secteur M5 du Champ de la Gaille est construit de 1889 à 1898 
En mai 1940,  le  fort sert de poste de commandement  de  la place,  il  est pris  par les 
allemands qui ferrailleront les grilles défensives sous l’organisation Todt en 1943. Aujourd’hui, l’ouvrage est en très bon état,  il possède encore quelques vestiges, mais les  plus  intéressants  sont  les  magnifiques  panoramas  sous  les  voussoirs  des tourelles de mitrailleuses qui se dégradent d’année en année. Il  fait parti des forts qui mériteraient d’être restaurés.