LE POSTE DE CHOISEL ET LE FORT DE CHOISEL ÉGALEMENT APPELÉ FORT MANÉQUE

Fort de deuxième génération, 

EN CONSTRUCTION

ACTUELLEMENT, LE FORT EST COMPLÈTEMENT FERMÉ. IL DEMEURE UN TERRAIN MILITAIRE ET IL EST INTERDIT ET DANGEREUX D’Y ACCÉDER.
Localisé à l’ouest Nord-ouest de la ville à 289 mètres d’altitude, Situé sur la rive gauche de la Meuse, entre le fort de Bois Bourrus et l’ouvrage du Chana.
.Sa configuration est très similaire à celle du fort des Sartelles, avec une tourelle de 75R05 en plus, car les travaux ont été réalisés par les mêmes architectes. En 1881, ce fort a été érigé pour être un poste d’infanterie similaire à celui de Belle-Épine, avec un armement placé dans le réduit et sur les deux batteries. 
Le fort de Choisel, construit en 1914est un ouvrage modernisé de première catégorie de la 6ème région, équipé d’un casernement et de magasins à munitions épreuve. Son armement principal est situé sous les casemates en béton et sous les tourelles en cuirassée.
La construction a débutée de 1881 à 1883  
En 1890, le montant des travaux s’élevait à 1 300 000 Francs d’époque, pour le poste d’infanterie
En 1890, il y avait 112 hommes dans l’effectif.
En 1914, le montant des travaux s’élevait à 2 200 000 Francs d’époque,
Il n’y avait pas de galerie de 17,
En 1914, il y a un casernement à l’épreuve, d’une capacité 124 places couchées et 40 places assises
En 1914, il n’y avait pas de casernement en maçonnerie
En 1914, il n’y avait pas de magasin à poudre 
En 1914, il y avait plusieurs magasins de cartouches à l’épreuve
En 1914, il y avait une cuisine avec 1 cuisinière de marque François Vaillant.
En 1914, il n’y avait pas de boulangerie
En 1914, deux citernes en béton étaient utilisées pour stocker l’eau.
En 1914, le pont de l’entrée principale ne disposait que d’un pont-levis à bascule en dessous.
En 1914, il y avait une communication par liaison optique. Un appareil de calibre 14 ou de 24 était en réserve à la place. Il peut être affecté au fort si nécessaire.
En 1914, il y avait une communication télégraphe électrique avec la citadelle de Verdun et le poste de Jardin-Fontaine grâce à un appareil microphone système Ader et un morse de campagne modèle 1907
En 1914, il y avait un éclairage avec des lampes à pétrole pour l’intérieur du fort et des lampes oxyacétyléniques pour les fossés et lampes à bougie pour les tourelles.
L’état du fort pendant la Première Guerre mondiale
En 1914, il y avait 74 hommes,
En 1916, 157 hommes
En 1917,, 70 hommes.
À la fin de 1915, il n’y avait aucune pièce de remparts présente lors de l’armement du fort.
Il y a 3 coffres de contrescarpe et une caponnière armés de 6 canons révolver ainsi que leurs munitions.
1 tourelle de 75R05 armée de quelques obus.
2 casemates de Bourges désarmées sans munition
2 tourelle de mitrailleuses armées.
L’armement du fort en 1917
Le fort est réarmé de mitrailleuses pour la défense rapprochée.
Il y a 3 caponnières avec 4 canons révolver et 4 canons de 12 culasse, ainsi que leurs munitions.
Il y a une cloche Pamart à deux créneaux, équipée d’une mitrailleuse.
En 1914, la garnison normale est prévue au fort.
L’infanterie compte 4 officiers et 250 soldats.
L’artillerie compte 1 officier, 6 sous-officiers et 49 soldats
Il n’y a pas auxiliaires dans les places fortes.
Le Génie compte 2 sapeurs
La télégraphie compte 1 sapeur pour le réseau électrique
COA compte 1 homme
Il n’y a pas de Services médicaux
Il n’y a pas de gardien de batterie
Le total est de 5 officiers et 310 hommes.
La répartition de la garnison en 1914 dès le début, renforcée par l’article 40 de la loi du 21 mars 1905.
Il n’y a pas d’infanterie
L’artillerie compte 1 officier et 55 soldats du régiment d’artillerie à pied
Le Génie et les services divers comptent 4 soldats, dont 1 télégraphiste.
Le total est de 60 hommes.
Programme 1900 
Coût des travaux 571 000 francs d’époque
Construction de deux casemates de Bourges armées de 2 pièces de 95, et de trois galeries qui relient les coffres de contrescarpe au fort. 
Installation de deux tourelles de mitrailleuses, d’un observatoire cuirassé et d’une tourelle de 75. Réorganisation des parapets d’infanterie 
Projet supplémentaire de 1908 
Il n’y a eu aucun projet de modernisation après celui de 1900.
Cuirassement supplémentaire prévu en 1914
Modernisations 
1894-1897 Amélioration du poste en l’agrandissant sur la gorge de l’ouvrage et en construisant un casernement à l’épreuve en béton spécial dans l’ancien fossé de gorge.
Construction avec du béton spécial d’une caponnière de gorge, d’une traverse abri avec son passage couvert et deux coffres de contrescarpe à la place des caponnières de tête. 
1890-1900 Connexion au réseau de voie de 60
1905-1906 Construction de trois galeries qui relient les coffres de contrescarpe au fort et de deux casemates de Bourges armées de deux pièces de 75 qui flanquent vers le fort de Bois Bourrus et l’ouvrage du Chana.
Installation d’un réseau de fils de fer autour de l’ouvrage et de grilles défensive à l’entrée du fort et au-dessus des coffres decontrescarpe. 
1907-1908 Installation d’une tourelle de 75 R05 équipée de son observatoire cuirassé qui sera prête à tirer le 28 mai 1908
1905-1907 Suppression des deux batteries d’artillerie annexes. 
1907-1909 Installation de deux observatoires cuirassés et de deux tourelles de mitrailleuses qui seront prêtes à tirer le 12 janvier 1909. 
1900-1914 Installation d’une ventilation manuelle pour les casernements. 
La modernisation a eu lieu entre 1890 et 1900.
Connexion au réseau de voie de 60. Mise en place de fils de fer autour de l’ouvrage et de grilles de défense à l’entrée du fort ainsi qu’au-dessus des caponnières sur le mur d’escarpe.
L’état du fort pendant la Première Guerre mondiale
À la fin de 1914, il y avait 104 hommes,
À partir de 1916, 61 hommes
À partir de 1917, 80 hommes.
À la fin de 1915, il n’y avait aucune pièce de remparts présente lors de l’armement du fort.
Il y a 3 caponnières avec 4 canons révolver et 4 canons de 12 culasse, ainsi que leurs munitions.
L’armement du fort en 1917
Pour assurer la défense rapprochée, le fort est équipé de mitrailleuses et de fusils mitrailleurs.
Il y a 3 caponnières avec 4 canons révolver et 4 canons de 12 culasse, ainsi que leurs munitions.
Il y a une cloche Pamart à deux créneaux, équipée d’une mitrailleuse.
En 1914, la garnison normale est prévue au fort.
L’infanterie compte 2 officiers et 134 soldats.
L’artillerie compte 7 sous-officier,et 20 soldats
Auxiliaires dans les places fortes compte 52 hommes
Le Génie compte 1 sous-officier et 9 sapeurs 
La télégraphie compte 2 sapeurs pour le réseau électrique
COA compte 1 homme
Il n’y a pas de Services médicaux
Il n’y a pas de gardien de batterie
Le total est de 2 officiers et 226 hommes.
La répartition de la garnison en 1914 dès le début, renforcée par l’article 40 de la loi du 21 mars 1905.
Infanterie 36 soldats du 165ème RI
Il n’y a pas d’artillerie
Il n’y a pas de Génie
Le total est de 36 hommes.
Le ministre de la Guerre Georges Boulanger a nommé tous les forts, batteries et casernes en l’honneur d’anciens chefs militaires par décret du 21 janvier 1887, Georges Boulanger fait référence à Claude Jules Isidore Manèque, né le 1er novembre 1812, est décédé le 9 septembre 1870 à l’âge de 58 ans. En 1865, il est en charge du bureau des cartes et plans au ministère de la Guerre, puis il prend le commandement d’une division d’infanterie de la Garde impériale. Le 2 août 1869, il est promu général de brigade. En 1870, il est le commandant en chef du 3ème corps d’armée et a été gravement blessé par un éclat d’obus le 1er septembre 1870 lors de la bataille de Noisseville, près de Metz.
Théophile Ferron, qui remplace Georges Boulanger au ministère,annule le décret à partir du 13 octobre 1887.Le fort reprend officiellement son nom d’origine, tout en maintenant le nom de Georges Boulanger sur son fronton.
1884 1886 1890 1908 1910
Les pièces de rempart de sûreté du fort on compte 2 canons de 95 mm.Il est prévu d’avoir un emplacement pour 2 pièces de gros calibre on compte 2 canons de 95 mm.Il est prévu d’avoir un emplacement pour 2 pièces de gros calibre on compte 2 canons de 95 mm.Il est prévu d’avoir un emplacement pour 2 pièces de gros calibre il n’y avait pas de pièces de rampart il n’y avait pas de pièces de rampart
Les cuirassements et les casemates On compte.1 tourelle de 75 R05.2 casemates de Bourges.1 observatoire cuirassé.3 guérites blindées On compte.1 tourelle de 75 R05.2 casemates de Bourges.2 tourelles mitrilleuses.2 observatoires cuirassés.3 guérites blindées
La protection des fossés Les fossés sont protégés par des fusils. Les fossés sont protégés par des fusils Les fossés sont protégés par des fusils On compte 6 canons révolver On compte 6 canons révolver
Les batteries annexes au sud et au nord Prévue pour 2 pièces de petit calibre mais non armée Prévue pour 2 pièces de petit calibre mais non armée Prévue pour 2 pièces de petit calibre mais non armée Batterie supprimée Batterie supprimée
Le nombre total de pièces on compte 2 pièces on compte 2 pièces on compte 2 pièces on compte 12 pièces on compte 15 pièces

L’armement du fort à la veille de la Première Guerre mondiale

Les pièces de rempart du fort
Il y a 1 section de 2 mitrailleuses de rempart modèle 1907 alimenté par 43 200 cartouches
Il y a 2 tourelles de mitrailleuses GF4 armées chacune de mitrailleuses Hotckkiss alimenté par cartouches 57 600 par tourelle
Il y a 1 tourelle de 75R 05 armée de 2 canons de 75, 2 000 coups par pièce.
Il y a 1 observatoire cuirassée et un tube de rechange.
Il y a 2 casemates de Bourges armées chacune de 2 pièces de 75 sur affût de casemate 500 coups par pièce.
il y a 2 observatoires cuirasées de commandemant
Il y a 3 guèrites blindées de rempart
La défense des fossés
Il y a 1 caponnière double renforcé armée de 2 canons révolver alimenté par 1800 coups par pièce
Il y a 1 coffre double de contrescarpe armées de deux canon révolver alimenté par 1800 coups et d’un canon de 12 culasse, alimentés par 150 coups.
Il y a 2 coffre simple de contrescarpe armées d’un canon révolver alimenté par 1800 coups .
Le total est de 17 pièces d’artillerie.
Les divers éléments à l’extérieur du fort en 1914
La batterie d’artillerie 6-2 est armée de 2 canons de 95 sur affût SP.
La batterie d’artillerie 6-3 est armée de 4 canons de 115 Long.
Ouvrage L de Germonville construit en 1888 poséde un abri de rempart non à l’épreuve d’une capacité de 57 places assises..
Il avait une garnison nominale d’infanterie de 1 officier et 76 soldats. 
Télégraphie : 1 homme
1 section de mitrailleuses de rempart modèle 1907
1 section de mitrailleuses sur affût trépied modèle 1907
De 1899 à 1900,a été construit. l’abri de combat CBB1, d’une capacité de 200 places.
Le dépôt intermédiaire O de Choisel a été construit.vers 1891.
Il n’y a pas de magasins de secteur.
En 1940, le fort a ouvert le feu sur les Allemands, qui ont bombardé l’ouvrage sans causer de grands dommages, sauf la casemate de Bourges de gauche qui sera particulièrement touchée.
Ensuite, les Allemands auront pris le contrôle de l’ouvrage, en ferraillant les grilles de défense sous l’organisation Todd et en les détruisant.Les cuirassements étaient là avant l’arrivée des Américains fin 1944.