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DES INDIVIDUS QUI USURPENT L'IDENTITÉ DES DIRIGEANTS.
OU DES MEMBRES DE L'ASSOCIATION AFIN DE DEMANDER DES VISITES.
OUVRAGE DU HAUT-POIRIER, O 220 OU WRA (CORF)
OUVRAGE D'INFANTERIE TYPE « NOUVEAUX FRONTS »
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Copyright - Photos Michel & Philippe ZIMMER
La commune de Achen possède actuellement cette propriété.
L'AMEPA gère l'ouvrage qui est actuellement fermé. http://www.achen-patrimoine.fr/
De 1934 à 1938, les travaux de construction se déroulent.
Le 21 juin 1940, les troupes allemandes qui ont réussi à traverser
le secteur fortifiée de la Sarre attaquent le Haut-Poirier par le sud, en passant par l'arrière de l'ouvrage. Sans armement d'infanterie tirant vers l'arrière et sans soutien d'artillerie, le bloc 3 est percé, entraînant la mort de 3 soldats. La reddition est exigée par le commandement avant l'armistice du 22 juin 1940.
Dans les années 1950-1955,
l'ouvrage est réparé et est maintenu en
bon état jusqu'en 1970.
est intégré à la « ligne principale de résistance » entre les casemates CORF d'intervalle du Grand-Bois à l'ouest et du Nord-Ouest d'Achen à l'est, hors de portée des canons des gros ouvrages d'artillerie.
Le 20 juin 1940, au matin, le général Edgar THEISSEN, commandant la 262ème Division d'Infanterie (division Autrichienne) franchit la Sarre au Sud de Sarreguemines avec les 482ème et 486ème Régiments d'Infanterie, pour s'établir sur les arrières des ouvrages du Haut-Poirier et du Welschoff.
Dès 8h45, des unités motocyclistes allemandes sont apparues sur la route de Schmittviller-Etting.
Dès le début de la matinée, les premières unités d'infanterie se sont positionnées sur la crête au Sud de Kalhausen.
À 17h40, des canons d'artillerie ont pris possession des blockhaus vides de la Route de Kalhausen à Oermingen, à 1800 mètres de l'ouvrage du Haut-Poirier. Dans la soirée, le général Theissen installe son P.C. à Kalhausen.
Dès le matin du 21 juin 1940, Theissen est informé de l'absence d'artillerie pour le
Haut-Poirier et le Welschoff.
Il décida de planifier l'attaque pour l'après-midi, à partir de 13h00.
Dès 14h30,
les canons de 105 allemands font leurs premiers réglages sur l'ouvrage tandis que les hommes du 486e Régiment d'Infanterie se manifestent à la mitrailleuse en tirant quelques coups de canons de 37mm.
Les Stosstrupps (troupes d'assaut) se préparent derrière eux.
À partir de 15h00 le 21 juin 1940,
le Haut-Poirier est la cible d'un tir de destruction.
Pendant ce temps, l'infanterie se réfugiait dans les blockhaus et les tranchées de communication, à quelques centaines de mètres en arrière de l'ouvrage. Toutes les cinq secondes, un obus frappe, fragilisant le béton qui s'effrite, exposant les fers et les coupant.
Environ 1 mètre de béton a été arraché du bloc 3. Il est impossible pour l'ouvrage de faire quoi que ce soit contre
ces canons car ils sont hors de sa portée. En dessous de l'ouvrage, le capitaine GAMBOTTI fait part au commandant JOLIVET de ce qui se passe.
Qu'est-ce qu'on peut faire?
Rien en rapport avec nos armes insignifiantes
Qu'est-ce que l'ennemi recherche?
Une victoire facile. Détruire les blocs un à un... ou lancer
l'assaut après le bombardement!
Les soldats sont contraints de porter des masques à gaz au bloc 1
en raison de l'arrêt de l'évacuation des gaz.
La tourelle AM du bloc 2 n'a pas été d'une grande utilité, le
relief du terrain générant de nombreux angles morts.
Vers 18h30, pendant que les hommes se restauraient dans les dessous de l'ouvrage, un obus de 150 mm perça le béton sous le jumelage de mitrailleuses du bloc 3 et entra dans la chambre où se trouvaient 300 obus de 47 mm et 500 bombes du mortier de cloche, l'explosion de ces munitions tua les 3 hommes restés sur place (le sergent BEAUVERGER, le caporal-chef SCHOEB et l'adjudant GOURAUD).
Le lieutenant Robert BONHOMME fut alerté par le sergent Michel AVARE, qui se trouvait dans la cloche de guet, suite à l'effondrement du plancher de celle-ci sous l'impact de la déflagration. BONHOMME fut horrifié par le spectacle qu'il découvrit...
Les hommes du lieutenant BONHOMME ont été contraints de quitter le bloc dont l'armement a également été détruit en raison de l'oxyde de carbone. Les hommes du bloc se préparent à protéger les galeries en installant des barricades.
Le commandant JOLIVET réunit ses officiers vers 20h00, ses conclusions : le décès des 3 hommes au bloc 3 a entamé le moral des défenseurs, la résistance n'est pas utile, il est préférable de se rendre plutôt que de faire massacrer inutilement des hommes sans défense.
Le sous-lieutenant ISNARD doit hisser un drapeau blanc sur le bloc 1, en suivant les ordres du capitaine GAMBOTTI. Alors que les obus explosent ici et là, deux volontaires tiennent un torchon blanc à l'aide d'une cloche.
Les réactions de l'ennemi ne se font pas attendre : 10 minutes plus tard, 2 Autrichiens s'approchent, et accompagnés par sous-lieutenant ISNARD, descendent dans le fossé diamant et entrent dans le bloc par l'issue de secours. Les Allemands donneront leur accord pour que l'équipage passe la nuit dans leurs locaux souterrains. Au lever du soleil le 22 juin 1940, les soldats allemands prennent en charge les hommes du Haut-Poirier et les emmènent en captivité...
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Le général Requin est présent au bloc 3
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Soldats décédés lors de l'attaque sur le bloc 3
104.8Ko
Sergent - Paul,Joseph,Marie BEAUVERGER
125.5Ko
Caporal-chef - Marcel,François SCHOEB
425.5Ko
Adjudant - Gilbert ,Alexandre,Victor,Eugène GOURAUD
Source : Filae.com
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Les projets de second cycle prévoyaient 4 blocs de combat supplémentaires.
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1,2,3 et 4 La chambre de tir du bloc 3.
5 et 6. La cloche arme mixe.
7. Les filtres du bloc 3.
8. La chambre de tir du bloc 3 avec le canon de 47mm.
9. Le moteur du monte charge.
10 et 11. L'usine électrique.
12 et 13. L'usine électrique 2 SMIM 3 SR 19 - puissance de 75 chevaux à 600 tours par minute.
14. Le transformateur électrique.
15. L'atelier du Génie.
16. Graphitie réalisée par un soldat américain.
17. La citerne.
18 et 19. Le central téléphonique.
20, Le Réfectoire.
21. Une chambre pour 20 soldats.
22. Les Latrines et urinoir pour officier et soldats.
23 et 24. L'infirmerie et les Lavabos.
25. La ventilation de la caserne.
26 et 27. La cuisine.
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