Raymond Adolphe Séré de Rivières

Né à Albi (Tarn) le 20 mai 1815, il est décédé le 16 février 1895 à Paris Ingénieur militaire et général français. 
Un système complet de fortifications a été construit après la guerre franco-allemande de 1870, nommé Séré de Rivières.
Il est communément appelé le « Vauban du XIXème siècle », une distinction qu’il partage avec François Nicolas Benoît Haxo. Henri Alexis Brialmont est l’alter ego belge de Séré de Rivières,
tandis qu’Henri-Alexis von Biehler l’est en allemand. Le nom de famille « Rivières » provient de la commune de Rivières, près de Gaillac, dans le Tarn. Issu d’une famille de quatre enfants originaires du Languedoc,
il a été admis à l’École militaire de Saint-Cyr en 1833, mais il a décidé de ne pas y entrer ,préférant se concentrer sur ses études de droit. En 1835, il a été admis à l’École polytechnique, et en 1837, il a été promu sous-lieutenant.
Il se rend ensuite à l’École d’application de l’artillerie et du génie de Metz, où il découvre les principes de la fortification permanente. En 1839,
il s’engage dans le 2ème régiment du génie d’Arras, où il va améliorer ses compétences. Il puise son inspiration dans les idées du marquis de Montalembert. En 1841,
il a été lieutenant, puis en janvier 1843, il a été nommé capitaine de deuxième classe, avant d’être nommé à la chefferie de Toulon en avril de la même année.
À ce poste, il démontre des compétences inhabituelles en matière de fortifications, un art dont la maîtrise sera essentielle pour sa carrière. La caserne du Centre au Mont Faron et le fort du Cap-Brun font partie de son travail à Toulon. 
Sa principale préoccupation en ce qui concerne les fortifications est de faire reposer les défenses d’une place sur un ensemble.
Dans plusieurs endroits où il a été amené à exercer, on a mis en place des forts détachés au lieu d’une ligne continue.
Toulon, ainsi que Nice, abritent des ouvrages tels que la Tête de Chien, la Drette et la Revère,
Metz abrite également des forts tels que Saint-Quentin, Plappeville, Saint-Julien et Queuleu,
ainsi que Lyon, qui relie les forts de Caluire et de Montessuy. En 1878, il est élevé au rang de Grand officier de la Légion d’honneur
Séré de Rivières est enterré au cimetière du Père-Lachaise, son humble tombe portant simplement l’épitaphe « Lapides Clamabunt » (les pierres crieront).

Grand officier de la Légion d’honneur (décret du 30 juillet 1878)
Médaille commémorative de la campagne d’Italie (1859)
Officier de l’ordre militaire de Savoie (16 janvier 1860)

Il fut muté successivement :
à Perpignan en octobre 1848
à Castres en mars 1849
à Carcassonne en juillet 1853
à Orléans en mars 1860 (après avoir participé à la campagne d’Italie de 1859)
à Paris-Nord en octobre 1860
à Nice en janvier 1862
à Metz en août 1864
à Lyon en avril 1868

Hommages :
Caserne Séré-de-Rivières, à Metz.
Rue du Général Séré de Rivières, à Paris.
Rue Séré de Rivières, à Albi.
Rue Séré de Rivières, à Wambrechies.
La promotion « Séré de Rivières » de l’École nationale supérieure des ingénieurs de l’infrastructure militaire.
Route général Séré de Rivière, à Épinal.