Hotchkiss H39 du 1re régiment de cuirassiers abandonné : ce modèle de char était utilisé dans les unités françaises les plus mobiles (DLM, DLC, GR et DCR), chargées de l'application du plan Dyle


Au début de la Seconde Guerre mondiale, le plan d’opération français prévoit une intervention militaire en Belgique en cas d’invasion de ce pays par les forces armées allemandes.
Le 10 mai 1940, le plan Dyle-Bréda est mis en œuvre pour élargir l’intervention franco-britannique aux Pays-Bas..

Le plan doit son nom à la Dyle, une rivière née près de Genappe et qui coule vers le nord en évitant Bruxelles par l’est, passant par Wavre, Louvain et Malines avant de rejoindre l’Escaut par le Rupel.
Une partie de la position à défendre par les forces françaises, britanniques et belges était marquée par ce cours d’eau.


La version Dyle-Bréda est enfin appliquée le 10 mai 1940, lorsque les Allemands lancent le plan Jaune (Fall Gelb).
Les Français ont abandonné le plan Bréda à partir du 12 en raison de l’avancée rapide des Allemands aux Pays-Bas.
Dans le cadre du plan Dyle, il est prévu que l’offensive principale des Allemands se déroule à travers la plaine belge.
En fait, elle se déroule à travers le Massif ardennais pour exploiter la faiblesse du centre du front et isoler l’aile nord des Alliés avancée en Belgique.
les incitant à abandonner la position prévue par le plan Dyle dès le 15.
Sans parvenir à rétablir la situation, la bataille de France est perdue pour les Alliés.

Plans allié et allemand : la manœuvre Dyle contre le Fall Gelb (plan Jaune).
CC BY-SA 3.0 de
Le canal Albert en 1940 : un obstacle notable.
Bundesarchiv, Bild 121-044

En novembre 1939, le plan Dyle a été adopté et sera finalisé jusqu’en avril suivant, en plus du plan Escaut décidé en octobre 1939.
La décision d’exécuter l’un ou l’autre doit être prise au moment où une attaque est en cours
La Belgique serait en guerre contre des Allemands. Si les Belges obtiennent rapidement l’autorisation d’intervenir dans leur pays, les Français auront le choix entre le plan Dyle et le plan Escaut.
Dès novembre 1939, l’hypothèse Hollande a été envisagée pour intervenir également dans le Sud des Pays-Bas, et à partir de mars 1940, l’hypothèse Bréda, plus ambitieuse, a étendu l’hypothèse Dyle.
En raison de raisons militaires, économiques et politiques pour les Franco-Britanniques,
tous ces plans visent à établir en Belgique et aux Pays-Bas un front défensif pour y arrêter l’offensive allemande plutôt que de le faire sur la frontière française.

Bataille de France et campagne des 18 jours
Pour le front néerlandais, voir Bataille des Pays-Bas.

Prélude et traversée allemande des Ardennes
Drôle de guerre Évacuation des civils de la ligne Maginot Mobilisation Offensive de la Sarre Baie de Heligoland Incident de Mechelen Plan Jaune Plan Dyle Luxembourg Ében-Émael Hannut

Percées de la Meuse et rupture du front belge :
Sedan Dinant Monthermé GivetLa Horgne Gembloux Flavion Louvain Charleroi

Tentatives de contre-attaques alliées :
Stonne Montcornet La Sambre Arras

Défense des ports de la Manche et rembarquement britannique à Dunkerque :
L’Escaut Amiens La Lys Massacre de Vinkt Boulogne-sur-Mer Calais Poche de Lille Massacre du Paradis Abbeville Dunkerque Capitulation belge

Effondrement de la Ligne Weygand, avancée allemande sur la Seine et évacuation des troupes alliées :
L’Aisne L’Ailette Opération Paulal’Exode Pont-de-l’Arche Opération Cycle Opération Ariel

Front italien et percée allemande dans le Sud :
Les Alpes Vallon du Seuil Bombardement de Toulon Opération Vado La Loire Saumur La vallée du Rhône Bombardements de Marseille Menton (Pont-Saint-Louis) Combats aériens en Suisse Armistice du 22 juin