Cette construction militaire a pour objectif de protéger une partie de la ligne Maginot.
Un ouvrage fait référence à n’importe quel élément tel qu’une casemate, un blockhaus, un abri, un fossé, une digne, etc.
composant cette ligne ; mais en termes précis, un « ouvrage » est synonyme d’un fort, c’est-à-dire une grosse fortification autonome.
Il s’agit d’un ensemble de blocs en surface qui sont généralement reliés entre eux par des galeries profondément enterrées, avec des œuvres vives souterraines communes telles que des magasins, des casernements, des usines, etc.
Au début des années 1930, ces constructions ont été édifiées, ont été employées pendant la Seconde Guerre mondiale, ont été réutilisées pendant la guerre froide avant d’être graduellement abandonnées par l’armée française.
Dès les premiers chantiers, on utilise le terme ‘ouvrage’ dans les documents militaires.
Néanmoins, le terme de « fort » est employé dans quelques situations, d’abord dans plusieurs projets des années 1920.
Par la suite, de nos jours, à l’échelle locale (par exemple, le surnom du « fort Casso » est celui de l’ouvrage de Rohrbach).
Pour le seul ouvrage du Hochwald, on utilise un troisième terme en raison de ses dimensions (onze blocs de combat, neuf casemates de fossé, un bloc-observatoire et trois entrées, sans compter le réduit).
L’« ensemble » est officiellement divisé en deux ouvrages (Hochwald Ouest et Hochwald Est), avec chacun sa propre caserne, usine et entrée réservée aux hommes.
Un ouvrage est organisé en fonction de son armement et de sa mission. Par conséquent, en fonction des rôles attribués, on peut trouver différentes tailles d’ouvrages et différents éléments. En outre, l’adaptabilité au terrain joue également un rôle crucial dans l’organisation globale de ces ensembles fortifiés.
Au sein du système des régions fortifiées, la ligne principale de résistance, connue sous le nom de ‘ligne principale de résistance’, est constituée de plusieurs ouvrages entre lesquels des casemates d’intervalle assurent la continuité du barrage. Bien que les ouvrages aient été triés en cinq classes dans les années 1930, l’usage est de les répartir en deux grands types d’ouvrages : d’une part les « gros ouvrages » (GO), disposant de nombreux blocs avec un armement comprenant de l’artillerie (canons, obusiers et mortiers), d’autre part les « petits ouvrages » (PO),
Avec des armes d’infanterie telles que des mitrailleuses, des lance-grenades et des fusils-mitrailleurs, allant du monobloc jusqu’à six blocs armés. Les gros ouvrages doivent couvrir toute la ligne en flanquement avec leur artillerie sous casemates et fournir une action frontale grâce à leur artillerie sous tourelles, tandis que les petits ouvrages soutiennent les casemates d’intervalle grâce à leurs tourelles de mitrailleuses.
Officiellement, il y a cinq catégories d’ouvrages selon leur importance, auxquels on peut rajouter les avant-postes des Alpes :