Association Les Bergers des Pierres-Moselle

Les casernements sont les endroits où les soldats résident dans les fortifications construites de 1874 à 1885.



Un endroit où ils peuvent se détendre, se divertir et ranger leurs affaires personnelles. À leur arrivée dans l’ouvrage, chaque homme avait une place attribuée dans le dortoir qu’il gardait tout au long de son séjour. La largeur de chaque chambrée de troupe varie de 6 mètres à une longueur variable, en fonction du nombre d’hommes qu’elle doit recevoir. Ils sont installés sur des lits à 4 places, à 2 étages, mesurant 2 mètres de longueur, 1m50 de largeur et 2m10 de hauteur, disposés sur 2 rangs. Installés aux piédroits et laissant une allée de 2 mètres de large dans l’axe des chambresDes ruelles de 0,70 m séparent ces lits. En outre, au milieu de la chambre, un lit est éliminé pour laisser la place à un poêle ordinaire ou un calorifère spécial qui sert à la fois de chauffage et de ventilation de la pièce. Habituellement, la longueur recommandée pour les chambres est de 16m10, ce qui correspond à un logement pour 52 hommes. Il est rare qu’elle dépasse 18m30 pour une contenance de 60 hommes. À cette époque, la plupart des livres ne possèdent pas de réfectoire. Les chambres. Elles servent de salles à manger pour la garnison dans ce cas. Les soldats se restauraient sur des tables ou des tablettes aménagées à l’extrémité de leurs lits. Ils pouvaient Aussi, stocker quelques provisions sur des tablettes placées en hauteur. à l’abri des rongeurs.  Les fenêtres des chambres donnent fréquemment sur la cour ou sur le jardin. le fossé  de afin que la lumière du jour puisse les éclairer, il est nécessaire de fermer la gorge. Lors des combats, il est fréquent que ces ouvertures soient obstruées avec des rails de blindage ou en utilisant des madriers en bois pour empêcher le souffle et les éclats d’obus de se propager à l’intérieur des locaux. Pour accéder à la chambre, il faut passer par le corridor parallèle aux casemates du casernement. Les chambres étaient divisées en fonction de la hiérarchie des militaires. Les casernements comptent le plus grand nombre de chambrées pour la troupe. Les chambres des sous-officiers peuvent accueillir entre quatre et vingt hommes qui dormaient sur des lits superposés de deux places. Les chambres destinées aux officiers sont plus petites et abritent de un à six officiers qui dormaient sur des lits individuels. Après la crise de l’obus-torpille en 1885, ces chambres seront fréquemment employées dans les forts modernisés comme hébergement en temps de paix. À partir de la mobilisation, les soldats seront évacués et soumis à l’épreuve des nouveaux obus dans les locaux.