Association Les Bergers des Pierres-Moselle
Sous la Révolution, le 114ème régiment d’infanterie (114ème RI) a été établi à partir de la 114ème demi-brigade de première formation de l’Armée de terre française.
Il n’est pas issu d’un régiment de l’Ancien Régime.
Le 4 floréal an III (23 avril 1795) a marqué la création de la 114ème demi-brigade d’infanterie.
La 114ème demi-brigade de première formation a été dissoute le 16 mars 1796.
En 1796, Jean-Henri Dombrowski a fondé la Légion italique, qui regroupait.
La 114ème demi-brigade d’infanterie, formée par des volontaires polonais qui se sont engagés au service de la France pour lutter contre les pays qui ont partagé la Pologne en 1772-1795, est maintenant connue sous le nom de 114ème demi-brigade.
Le 24 septembre 1803 marque le changement de nom pour le 114ème régiment d’infanterie de ligne.


Créé en 1870, ce groupement de l’armée de terre française a pour mission d’encadrer des unités de l’ouest de la France.
Avec pour siège Nantes et pour zone géographique les départements du Finistère, du Morbihan, de la Loire-Inférieure et de la Vendée.
Pendant les Première et Seconde Guerres mondiales, cette unité est impliquée dans des combats.
– 11 octobre 1870 : 11ème corps d’armée
– 22 juin 1916 : groupement D
– 5 septembre 1916 : groupement DE
– 27 janvier 1917 : 11ème corps d’armée
Le siège de l’état-major à Nantes se trouve à l’hôtel d’Aux, sur la place Louis XVI, actuellement place Foch, ce bâtiment arbore toujours la mention : XIème corps d’armée.
Il assure la surveillance des unités suivantes : 21ème division d’infanterie (Nantes), 22ème division d’infanterie (Vannes)
,11ème brigade de cavalerie,11ème brigade d’artillerie.

Places fortes de BREST & LORIENT.

Composition à la mobilisation de 1914 à 1918.
Au début de la Première Guerre mondiale, il est subordonné, à la 5ème armée. Ses effectifs augmentent considérablement en raison de la mobilisation générale.
21ème division d’infanterie
Cavalerie : 2ème régiment de chasseur (1 escadron)
Artillerie : 51ème régiment d’artillerie de campagne (3 groupes 75)
Génie : 6ème régiment du génie (compagnie 11/1)
22ème division d’infanterie, 43ème brigade, 62ème régiment d’infanterien116ème régiment d’infanterie, 44ème brigade, 19ème régiment d’infanterie, 118ème régiment d’infanterie.

Première Guerre mondiale
1914 – Bataille des Ardennes, bataille de la Meuse, bataille de la Marne (Bataille des Marais de Saint-Gond), Première bataille de l’Aisne
1915 – 2ème bataille de Champagne
1916 – Bataille de Verdun
1917 – Chemin des Dames
1918 – 2ème bataille de Picardi, 3ème bataille de l’Aisne, 2ème bataille de la Marne (Bataille du Soissonnais), Bataille de Champagne et d’Argonne

Changements au 20 juin 1916
7ème régiment d’infanterie territoriale de juin 1915 à juillet 1918
21ème D.I. – 151ème D.I – 129ème D.I. – 30ème D.I.

1914
Du 5 au 9 août : transport en voiture avec chauffeur dans les régions de Challerange, Monthois, Grandpré ; concentration dans la région Quatre-Champs, la Croix-au-Bois.
Du 9 au 21 août, il y aura un mouvement vers le nord ; à partir du 10 août, la couverture de la Meuse sera assurée entre Sedan et Remilly-sur-Meuse.
Du 21 au 23 août, une attaque est lancée vers le nord.
Le 22 août, il s’est engagé dans la bataille des Ardennes, combattant pour Maissin.
Du 23 août au 6 septembre, nous avons décidé de nous replier sur la Meuse en passant par Bouillon.
Entre le 25 et le 28 août, engagement pour assurer la protection des passages de la Meuse, entre Nouvion- sur-Meuse et Remilly-sur-Meuse (bataille de la Meuse).
Dès le 28 août, opération de repli vers le sud par Vendresse (le 30 août, bataille de Tourteron) ; puis continuation de la repli vers Machault et Juvisy, en direction de la région de Fère-Champenoise.
Entre le 6 et le 14 septembre, il a été impliqué dans la bataille de la Marne.
Pendant la période du 6 au 10 septembre, il a participé à la bataille des Marais de Saint-Gond et à la bataille de Fère-Champenoise, de Lenharrée, de Semoine, de Montépreux.
Dès le 10 septembre, continuation par Châlons-sur-Marne jusqu’à la région de Jonchery-sur-Suippe, Saint- Hilaire-le-Grand.
Entre le 14 et le 18 septembre, il est engagé dans la première bataille de l’Aisne et combat sur les positions touchées. Ensuite, amélioration du front.
18 au 21 septembre : déplacement vers Reims, impliqué dans la protection de la région de Saint-Léonard, La Neuvillette.
Le retrait du front se fera du 21 au 27 septembre, avec un mouvement par étapes vers la région de Compiègne.
Dès le 25 septembre, le transport par V.F. sera disponible dans la région d’Amiens.
Entre le 27 septembre 1914 et le 11 août 1915, les troupes se déplacent vers la région d’Albert. Impliqué dans la première bataille de Picardie.
Les batailles de Contalmaison, d’Ovilliers, de La Boisselle, de Thiepval, d’Auchonvillers et de Beaumont-Hamel étaient marquées par des combats intenses. Amélioration de la situation sur le front et occupation d’un secteur le 5 octobre, puis organisation du terrain conquis.
Le 11 octobre marque le début d’une nouvelle progression jusqu’à l’Aisne, en passant par Thugny-Trugny et Givry, avec l’occupation et l’organisation du terrain conquis.
Le 18 octobre, le front s’étend à droite jusqu’à l’est d’Attigny et à gauche au sud de Rethel.
Le 25 octobre marque le début de la progression jusqu’à l’Aisne et la capture d’Ambly-Fleury.
Le 28 octobre marque le retour de la limite droite du secteur à l’ouest d’Attigny.
Participez à la poussée vers la Meuse du 5 au 11 novembre ; suivez l’axe Amagne-Lucquy et continuez vers Mézières.
À partir du 9 novembre, prise du fort des Ayvelles, avancée jusqu’à Mézières, violents affrontements.

Détachement d’armée Foch du 29 août au 5 septembre 1914

Détachement Pétain du 12 août au 20 septembre 1915

La liste des commandants :
De 1870 à 1901
11 octobre 1870 
: général
d’Aurelle de Paladines.
28 septembre 1873 : général Lallemand
28 septembre 1876 : général Espivent de La Villesboisnet
31 mars 1878 : général de Cissey
16 octobre 1880 : général Zentz d’Alnois
16 octobre 1883 – 17 août 1889 : général Forgemol de Bostquénard
20 août 1889 : général de Négrier
1er février 1890 : général Fay
23 septembre 1892 : général Vosseur
17 août 1896 : général Brault
4 novembre 1898 – 23 avril 1901 : général Renouard

De 1901 à 1918
16 mai 1901 : général Grisot
26 juillet 1904 : général Peloux
29 décembre 1906 : général Audurier
26 juillet 1907 – 26 juillet 1910 : général Jourdy
1er octobre 1910 : général Zimmer
5 novembre 1912 : général Lanrezac
10 avril 1914 : général Eydoux
10 février 1915 : général Baumgarten
4 juin 1916 : général Mangin
19 décembre 1916 : général Muteau
25 janvier 1917 : général de Maud’Huy
3 juin 1918 : général Niessel
19 juillet 1918 – 11 février 1919 : général Prax

De 1926 à 1940
29 mai 1926 – 4 janvier 1930 : général Ragueneau
2 septembre 1939 – 20 mai 1940 : général Martin

Seconde Guerre mondiale
Le XIème corps d’armée du général Martin, prévu pour participer à la manœuvre Dyle décidée en novembre 1939, est le centre de la 9ème armée qui doit se positionner sur la Meuse. Il doit s’installer le long du fleuve entre Anhée, où se trouve le IIe corps d’armée, et Vireux-Molhain, où débute le secteur du XL Ie corps d’armée de forteresse. La défense de ces 40 km de front est assurée par la 18ème division d’infanterie au nord d’Hastière et la 22ème division d’infanterie au sud.
Dans la région de Maubert-Fontaine, se trouve la 22ème division d’infanterie, de série A. Elle ne possède pas de compagnie divisionnaire antichar et ses moyens de déplacement sont limités ; ses moyens de liaison sont inexistants. Pour atteindre son front sur la Meuse lors de la manœuvre Dyle, elle doit parcourir 50 km.Les moyens de déplacement de la 18ème division d’infanterie, de série A, sont également limités, avec seulement la moitié de ses canons antichars de 25 mm. Pour la manœuvre Dyle, il est obligatoire de parcourir 70 km afin d’occuper le front qui lui est attribué sur la Meuse.
Parallèlement, son groupe de reconnaissance de corps d’armée, le 17ème GRCA, doit participer à la manœuvre retardatrice dans les Ardennes du plan Dyle : avec les 24ème et 30ème GRDI (respectivement de la 22ème et de la 18ème division d’infanterie) il forme un groupement qui renforce la 1ère division légère de cavalerie (1ère DLC) qui participe à la couverture de la progression de la 9ème armée vers la Meuse en contrôlant dans un premier temps le fleuve entre Houx et Hastière. Après avoir avancé sur la gauche de la première DLC, le groupement doit ensuite traverser la Meuse et avancer sur l’axe Givet, Beauraing, Forrières, Champlon, Houffalize.
Au 10 mai 1940
18ème division d’infanterie
22ème division d’infanterie
Cavalerie
17ème groupe de reconnaissance de corps d’armée
Infanterie
611ème régiment de pionniers
Artillerie
111 ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de corps d’armée
Services
11 ème parc d’artillerie de corps d’armée
111 ème compagnie d’ouvriers d’artillerie
111 ème section de munitions automobile
141ème section de munitions automobile
Génie
compagnie de sapeurs mineurs 111/1
compagnie de sapeurs mineurs 111/2
compagnie de parc du génie 111/21
Transmissions
compagnie télégraphique 111/81
compagnie radio 111/82
détachement colombophile 111/83
Train
compagnie automobile de quartier général 261/11 compagnie automobile de transport 361/11
Intendance
groupe d’exploitation 11/11
compagnie de ravitaillement en viande 211/11
Santé
11ème ambulance médicale hippomobile
211ème ambulance chirurgicale légère
11ème groupe sanitaire de ravitaillement hippomobile 11ème section hygiène, lavage, désinfection.

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