Le 25 avril 1914, par décision ministérielle, le colonel de réserve Péchot est réintégré et désigné pour occuper le poste de chef des services spéciaux du territoire au sein du gouvernement militaire de Paris. Dès que la guerre éclate, il occupe auprès du futur maréchal Galliéni le poste de chef du service de l’artillerie du camp retranché pour la pose des voies étroites nécessaires à l’acheminement des pièces et des munitions jusqu’aux ouvrages. Il est dirigé par les généraux Miquel-Dalton et Desaleux. Il y a eu des demandes de locomotives et de matériel dans différents endroits, notamment sur les lignes de tramway Paramé-Rothéneuf ou La Trinité-Étel qui utilisaient des voies de 0,60 m. Les fortifications parisiennes n’ayant pas été utilisées suite aux résultats positifs de la bataille de la Marne, Péchot, En restant en mesure de participer à la défense de Paris (il demeure officiellement directeur des chemins de fer à voie étroite). A joué un rôle dans la création des écoles de chemins de fer à voie étroite ordonnée par le général Ragueneau, directeur des services de l’arrière. À Jouy-en-Josas et à Sucy-en-Brie, pour commencer, puis, en parallèle, à Boissy-St-Léger (des écoles de mécaniciens et de chauffeurs seront ouvertes ultérieurement à Suippes). À Saint-Étienne-au-Temple et à Toul, c’est là que ça se passe. À partir de 1918, toutes ces écoles seront rassemblées à Épinal sous le nom de « Centre d’organisation de la voie de 0,60 », avec un dépôt de matériel à Chartres.
« Machine à diviser à cylindre et à rubans d’acier, et permettant de reporter automatiquement les divisions égales ou inégales » brevet no 134926 du 7 mars 1880 (Source : archives Institut national de la propriété industrielle)
« Traverses métalliques de chemins de fer obtenues par emboutissage ou tout autre procédé approprié », brevet no 152784 du 21 décembre 1882 ;
« Système de wagon spécial pour fardeaux longs ou lourds et indivisibles » brevet no 152798 du 22 décembre 1882 ;
« Plaque tournante de chemin de fer » brevet no 178778 du 29 septembre 1886 ;
« Perfectionnements aux matériels roulants des chemins de fer » brevet no 180424 du 22 décembre 1886 ;
« Perfectionnements à des locomotives à bogies moteurs » brevet no 183986 du 3 juin 1887
Chevalier de la légion d’honneur le 8 mai 1888
Officier de la légion d’honneur le 29 décembre 1903
Commandeur de la légion d’honneur le 6 janvier 1909
Médaille commémorative de la guerre de 1870
Comité de l’exploitation technique des chemins de fer de 1900 à 1920, qui comprend entre autres la Commission du matériel roulant des chemins de fer à laquelle il siège
Commission chargée de préparer le programme des épreuves à l’aide desquelles le frein continu pour les trains à marchandises (sic) sera présenté et soumis aux délégués des pays alliés, et d’arrêter les conditions dans lesquelles sera armé le matériel nécessaire pour ces épreuves (1919).
Comité consultatif des chemins de fer où, d’après une lettre du général Hirschauer détenue par la famille, Péchot n’arrive pas à imposer aux Allemands un certain système de freinage des trains (vraisemblablement en zone occupée par l’armée française, après la guerre).