Le Colonel De Bange a conçu le canon de 155 long modèle 1877. La pièce d’artillerie lourde, montée sur des affûts de siège et de place modèle 1877, est spécialement conçue pour combattre les batteries de siège ou détruire les obstacles résistants.
que l’adversaire pourrait mettre en place.
Sa particularité réside dans sa capacité à tirer de manière puissante contre les principaux obstacles matériels. Néanmoins, cette bouche à feu, conçue spécifiquement pour le tir à fortes charges, perd une grande partie de sa précision dans le tir à charge réduite.
Caractéristiques du canon de 155L
En 1914, ce canon est considéré comme le plus puissant des canons à tir tendu, principalement utilisé pour armer les places fortes, mais il a peu de mobilité par rapport au canon de 120 long.
Il tire des obus à grande capacité intérieure susceptibles de produire des effets de chocs et surtout des explosions considérables contre des obstacles résistants qui se présentent couramment dans la guerre de siège (massifs de terres, blindages, maçonnerie etc.).
Il tire de manière très précise jusqu’à 3000 mètres. Il a encore la capacité d’être efficacement dirigé sur des obstacles de dimensions restreintes, comme une batterie de siège, jusqu’à environ 4000 mètres. Il est préférable de réserver le tir au-delà de 4000 mètres.
En lançant des projectiles contre des villages, des cantonnements, etc.
La gargousse de 9 kg ne devrait être utilisée que de manière exceptionnelle, car elle fatigue beaucoup le matériel sans offrir beaucoup plus de résistance au tir que celle de 7 kg.
Emploi et implication dans la protection des places fortes
Dans le cadre de la défense des places, le canon de 155 long sera principalement employé pour produire, en tir direct, de puissants effets destructeurs contre des obstacles de petite taille. Toutefois, il est plus avisé d’éviter d’utiliser l’obus ordinaire pour surmonter des obstacles en terre à des distances supérieures à 2500 mètres. En outre, ce poste devra être réservé aux projectiles chargés d’explosifs puissants, dans les espaces réservés.
Pour contrer l’artillerie, il est envisageable d’utiliser cette bouche à feu pour tirer indirectement, en particulier à de grandes distances.
Au-delà de 3000 mètres, à moins d’aménagements particuliers du terrain,
Il est préférable d’utiliser des canons courts (obusiers de 155 C ou de 120 C), ou des mortiers rayés de 220 et de 270 mm pour effectuer le tir indirect autant que possible.
Le canon de 155 long ne devrait être utilisé que pour gêner les mouvements des troupes de l’ennemi en utilisant un tir à obus à balles.
Si les mouvements sont effectués à une distance considérable, il est indispensable d’utiliser des pièces de 155 longueurs et que les canons ont une portée égale.
Bien qu’ils aient un calibre plus petit, ils font défaut à la position ou sont trop petits en nombre pour être utilisés seuls.
Erreur ! Nom du fichier non spécifié.En raison des facilités d’armement des lignes de défense, les places offrent également un intérêt majeur.
de ravitaillement des batteries et demmagasinement des munitions, à considérer cette prescription comme générale et à n’employer les bouches à feu à un usage pour lequel des pièces moins puissantes suffiraient que lorsque ces dernières font défaut.
Avant l’apparition de l’obus torpille en 1886, ces canons étaient essentiels pour l’équipement de nombreux ouvrages, surtout lorsqu’ils étaient à l’air libre.
Le canon de siège a été utilisé contre les casemates Mougin en 1876.
Depuis 1888-95, ces canons de 155 long sont spécifiquement conçus pour les places importantes, qui doivent résister à une artillerie de siège et qui disposent de moyens de transport et d’emmagasinement.
. Ils sont affectés de préférence aux fronts particulièrement menacés d une attaque régulière et figureront en général dans l’armement de mobilisation de la place, soit pour les batteries de la première ligne de défense, soit pour les tourelles destinées aux tirs à grandes distances, dont ils constituent l’armement ordinaire.
Ils sont vraiment compétents pour aider au début du siège, pendant les opérations lointaines de l’ennemi, lorsqu’il réalise l’investissement de la place et installe ses premières batteries.
Les canons de 155 long seront aussi inclus dans l’armement des forts isolés dotés de tourelles, tels que Mougin en 1876.
Les casemates Mougin sont en opposition avec le canon de siège.
Tourelle Mouqin construite en 1876, tourelle Saint-Chamond de gros calibre, tourelle Galopin de 1890 et casemate Mouqin utilisée comme canon de siège.
Après 1905, il y aura un remplacement des canons de 155 long dans les nouvelles tourelles cuirassées (tourelle Galopin de 155R07) par un canon de 155 raccourci à tir rapide
Doté d’une culasse Canet qui offre une puissance de feu supérieure et une portée de tir équivalente à celle d’un canon de 155L sous tourelle.
En 1914, le canon de 155 long est disponible à 1392 exemplaires, il est surtout utilisé par les régiments d artillerie à pied dans les fortifications de première catégorie et dans les batteries d’artillerie qui sont souvent aménagées en temps de paix. Cette lourde pièce qui se déplace est également utilisée par certains régiments d’artillerie lourde de campagne.
en plusieurs parties. Néanmoins, pour être efficacement utilisée en dehors des fortifications par l’artillerie de campagne, elle requiert l’aménagement de plateformes de tir.
La stabilité de la pièce a été améliorée grâce à l’installation de ceintures de roues cingolis après 1913.
En raison de sa longue portée, cette pièce peut être utilisée dans de rares circonstances sur les batteries d’artillerie côtières.
En 1917, certaines de ces pièces subiront des modifications pour être améliorées. Elles seront employées par les Français et les Allemands jusqu’au deuxième conflit mondial.
que l’adversaire pourrait mettre en place.
Sa particularité réside dans sa capacité à tirer de manière puissante contre les principaux obstacles matériels. Néanmoins, cette bouche à feu, conçue spécifiquement pour le tir à fortes charges, perd une grande partie de sa précision dans le tir à charge réduite.
Caractéristiques du canon de 155L
En 1914, ce canon est considéré comme le plus puissant des canons à tir tendu, principalement utilisé pour armer les places fortes, mais il a peu de mobilité par rapport au canon de 120 long.
Il tire des obus à grande capacité intérieure susceptibles de produire des effets de chocs et surtout des explosions considérables contre des obstacles résistants qui se présentent couramment dans la guerre de siège (massifs de terres, blindages, maçonnerie etc.).
Il tire de manière très précise jusqu’à 3000 mètres. Il a encore la capacité d’être efficacement dirigé sur des obstacles de dimensions restreintes, comme une batterie de siège, jusqu’à environ 4000 mètres. Il est préférable de réserver le tir au-delà de 4000 mètres.
En lançant des projectiles contre des villages, des cantonnements, etc.
La gargousse de 9 kg ne devrait être utilisée que de manière exceptionnelle, car elle fatigue beaucoup le matériel sans offrir beaucoup plus de résistance au tir que celle de 7 kg.
Emploi et implication dans la protection des places fortes
Dans le cadre de la défense des places, le canon de 155 long sera principalement employé pour produire, en tir direct, de puissants effets destructeurs contre des obstacles de petite taille. Toutefois, il est plus avisé d’éviter d’utiliser l’obus ordinaire pour surmonter des obstacles en terre à des distances supérieures à 2500 mètres. En outre, ce poste devra être réservé aux projectiles chargés d’explosifs puissants, dans les espaces réservés.
Pour contrer l’artillerie, il est envisageable d’utiliser cette bouche à feu pour tirer indirectement, en particulier à de grandes distances.
Au-delà de 3000 mètres, à moins d’aménagements particuliers du terrain,
Il est préférable d’utiliser des canons courts (obusiers de 155 C ou de 120 C), ou des mortiers rayés de 220 et de 270 mm pour effectuer le tir indirect autant que possible.
Le canon de 155 long ne devrait être utilisé que pour gêner les mouvements des troupes de l’ennemi en utilisant un tir à obus à balles.
Si les mouvements sont effectués à une distance considérable, il est indispensable d’utiliser des pièces de 155 longueurs et que les canons ont une portée égale.
Bien qu’ils aient un calibre plus petit, ils font défaut à la position ou sont trop petits en nombre pour être utilisés seuls.
Erreur ! Nom du fichier non spécifié.En raison des facilités d’armement des lignes de défense, les places offrent également un intérêt majeur.
de ravitaillement des batteries et demmagasinement des munitions, à considérer cette prescription comme générale et à n’employer les bouches à feu à un usage pour lequel des pièces moins puissantes suffiraient que lorsque ces dernières font défaut.
Avant l’apparition de l’obus torpille en 1886, ces canons étaient essentiels pour l’équipement de nombreux ouvrages, surtout lorsqu’ils étaient à l’air libre.
Le canon de siège a été utilisé contre les casemates Mougin en 1876.
Depuis 1888-95, ces canons de 155 long sont spécifiquement conçus pour les places importantes, qui doivent résister à une artillerie de siège et qui disposent de moyens de transport et d’emmagasinement.
. Ils sont affectés de préférence aux fronts particulièrement menacés d une attaque régulière et figureront en général dans l’armement de mobilisation de la place, soit pour les batteries de la première ligne de défense, soit pour les tourelles destinées aux tirs à grandes distances, dont ils constituent l’armement ordinaire.
Ils sont vraiment compétents pour aider au début du siège, pendant les opérations lointaines de l’ennemi, lorsqu’il réalise l’investissement de la place et installe ses premières batteries.
Les canons de 155 long seront aussi inclus dans l’armement des forts isolés dotés de tourelles, tels que Mougin en 1876.
Les casemates Mougin sont en opposition avec le canon de siège.
Tourelle Mouqin construite en 1876, tourelle Saint-Chamond de gros calibre, tourelle Galopin de 1890 et casemate Mouqin utilisée comme canon de siège.
Après 1905, il y aura un remplacement des canons de 155 long dans les nouvelles tourelles cuirassées (tourelle Galopin de 155R07) par un canon de 155 raccourci à tir rapide
Doté d’une culasse Canet qui offre une puissance de feu supérieure et une portée de tir équivalente à celle d’un canon de 155L sous tourelle.
En 1914, le canon de 155 long est disponible à 1392 exemplaires, il est surtout utilisé par les régiments d artillerie à pied dans les fortifications de première catégorie et dans les batteries d’artillerie qui sont souvent aménagées en temps de paix. Cette lourde pièce qui se déplace est également utilisée par certains régiments d’artillerie lourde de campagne.
en plusieurs parties. Néanmoins, pour être efficacement utilisée en dehors des fortifications par l’artillerie de campagne, elle requiert l’aménagement de plateformes de tir.
La stabilité de la pièce a été améliorée grâce à l’installation de ceintures de roues cingolis après 1913.
En raison de sa longue portée, cette pièce peut être utilisée dans de rares circonstances sur les batteries d’artillerie côtières.
En 1917, certaines de ces pièces subiront des modifications pour être améliorées. Elles seront employées par les Français et les Allemands jusqu’au deuxième conflit mondial.
Caractéristiques de la bouche à feu du canon de 155 long modèle 1877
Date du modèle …………………1877
Pièce …….canon de 155 long
Diamètre de l’âme entre les cloisons (calibre) …………..155 mm
au fond des rayures ………..157 mm
de la chambre à poudre…………….160 mm
du logement de la vis au fond des filets ………182.5 mm
Diamètre extérieur au premier renfort ……. …….440 mm
de la partie cylindrique du tube sous le frettage________minimum à la volée…….300 mm
Tourillons diamètre ………222 mm
longueur ………………………..180 mm
distance de Taxe à la tranche de la culasse …………….140 mm
à l’axe de la pièce……………………….1370 mm
Ecartement des embases …….0
Ligne de mire longueur………440 mm
__________________1.4 m
distances à l’axe de la pièce horizontale .………….190 mm
verticale ……156 mm
Culasse ………..à vis système De Bange
Vis de culasse longueur du corps…….252 mm
de la partie filetée …. 165.2 mm
diamètre au fond des filets …. 169.5 mm
sur les filets ………..182 mm
Poids complet du mécanisme de culasse avec étoupille à friction ……61.5 kg
Mécanisme de mise à feu des pièces sur affût de siège …………étoupille à friction
sur affût de tourelle ou de casemate……….étoupille électrique
Diamètre de la lumière…….5.6 m
Longueur de la bouche à feu seule ……4.2 m
de la chambre à poudre…….700 mm
totale des chambres des projectiles et des cônes de raccordement…….40 mm
de la partie rayée ………..3.171 m
de l’emplacement réservé à la gargousse l’obus en place …..119.5 mm
d’âme …….3.843 m
Hauteur du champignon de la tête mobile …… 52 mm
Capacité offerte au gaz l’obus en place ….. 12.73 litres
Poids de la bouche à feu …..2530 kg
Rayures nombre……..48 à gauche progressives
inclinaison initiale ………1°32’37 »
finale … 7°
pas final en calibre……13
Longueur totale du frettage au 1er rang au 2ème rang ……1.755 m
totale de la partie frettée ……1.26 m
Longueur de l’écouvillon long …..1.8 m
.court…….-28 mm
Prépondérance à la tranche de la culasse …. 1.75 m
Composition de la bouche à feu………acier
Prix approximatif de la bouche à feu avec mécanisme sans affût …………17 800 francs or d’époque soit 71 200€.
Date du modèle …………………1877
Pièce …….canon de 155 long
Diamètre de l’âme entre les cloisons (calibre) …………..155 mm
au fond des rayures ………..157 mm
de la chambre à poudre…………….160 mm
du logement de la vis au fond des filets ………182.5 mm
Diamètre extérieur au premier renfort ……. …….440 mm
de la partie cylindrique du tube sous le frettage________minimum à la volée…….300 mm
Tourillons diamètre ………222 mm
longueur ………………………..180 mm
distance de Taxe à la tranche de la culasse …………….140 mm
à l’axe de la pièce……………………….1370 mm
Ecartement des embases …….0
Ligne de mire longueur………440 mm
__________________1.4 m
distances à l’axe de la pièce horizontale .………….190 mm
verticale ……156 mm
Culasse ………..à vis système De Bange
Vis de culasse longueur du corps…….252 mm
de la partie filetée …. 165.2 mm
diamètre au fond des filets …. 169.5 mm
sur les filets ………..182 mm
Poids complet du mécanisme de culasse avec étoupille à friction ……61.5 kg
Mécanisme de mise à feu des pièces sur affût de siège …………étoupille à friction
sur affût de tourelle ou de casemate……….étoupille électrique
Diamètre de la lumière…….5.6 m
Longueur de la bouche à feu seule ……4.2 m
de la chambre à poudre…….700 mm
totale des chambres des projectiles et des cônes de raccordement…….40 mm
de la partie rayée ………..3.171 m
de l’emplacement réservé à la gargousse l’obus en place …..119.5 mm
d’âme …….3.843 m
Hauteur du champignon de la tête mobile …… 52 mm
Capacité offerte au gaz l’obus en place ….. 12.73 litres
Poids de la bouche à feu …..2530 kg
Rayures nombre……..48 à gauche progressives
inclinaison initiale ………1°32’37 »
finale … 7°
pas final en calibre……13
Longueur totale du frettage au 1er rang au 2ème rang ……1.755 m
totale de la partie frettée ……1.26 m
Longueur de l’écouvillon long …..1.8 m
.court…….-28 mm
Prépondérance à la tranche de la culasse …. 1.75 m
Composition de la bouche à feu………acier
Prix approximatif de la bouche à feu avec mécanisme sans affût …………17 800 francs or d’époque soit 71 200€.