Association Les Bergers des Pierres-Moselle
Ernest Meissonier, Le Siège de Paris, huile sur toile, 1870-1884, Paris, musée d'Orsay.

La guerre franco-prussienne, également connue sous le nom de guerre de 1870 ou guerre de septante,
est un conflit qui oppose.
Pendant la période allant du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871,
La France est constituée d’États allemands dirigés par la Prusse et incluant
les vingt et un autres États membres de la confédération de l’Allemagne du Nord.
De même, le royaume de Bavière, le duché de Wurtemberg et le grand-duché de Bade
doivent être pris en considération.
Cette guerre est liée à diverses questions nationales qui incitent les nombreux États allemands à s’unir.
La Prusse souhaite concrétiser cette union autour d’elle, au détriment de l’Autriche (qu’elle combat pendant la guerre austro-prussienne de 1866) dans un premier temps, et de la France ensuite.
Selon Otto von Bismarck, cette guerre répond à la défaite prussienne lors de la bataille d’Iéna de 1806 contre l’Empire français.
Après la proclamation de l’Empire allemand à Versailles en 1871, il affirmera : « Sans Iéna, pas de Sedan »

Un incident diplomatique mineur a déclenché le conflit. La candidature a été retirée à la demande de la France.
Bismarck transforme un prince allemand de la maison de Hohenzollern sur le trône espagnol en un camouflet insupportable pour les dirigeants français de l’Empire.
La France est isolée en raison des maladresses politiques de l’empereur Napoléon III envers d’autres pays européens.
Cependant, le régime encourage la confrontation avec la Prusse, soutenu par l’opinion publique, à la fois pour se défaire d’un rival dangereux et pour élargir le territoire national.

Le 19 juillet 1870 marque le début de la guerre entre l’Empire français et le royaume de Prusse. Les troupes françaises sont néanmoins mal préparées, moins nombreuses (300 000 contre 500 000, bien plus qu’auguré dans les états-majors car la Prusse réussit à s’allier avec le grand duché de Bade, le royaume de Wurtemberg et celui de Bavière) et manquent d’une stratégie militaire concertée ;
Les troupes allemandes ont une expérience récente et victorieuse dans les batailles contre le Danemark en 1864 et l’Autriche deux ans plus tard, une artillerie lourde et une formation de haut niveau.
Le conflit tourne rapidement à l’avantage des Allemands en raison des avancées techniques dans le domaine du feu, qui permettent un tir plus rapide, et du déclin important de la cavalerie.
Au début du mois d’août, les Français ont subi plusieurs défaites sur le front de l’Est. L’armée de Châlons vient renforcer le dernier verrou protégeant Paris : la place de Metz ; Napoléon III, qui dirige l’armée jusqu’au 7 août, jour où il est défait sévèrement, cède le commandement au général Mac Mahon.
Après son départ de Paris avec son fils pour la guerre, il a confié la régence à sa femme Eugénie de Montijo. Encerclé à Sedan, l’empereur capitule le 2 septembre 1870.

L’organisation des corps d’infanterie est réglée par l’ordonnance du 8 septembre 1841.
Cette arme se compose, indépendamment des corps faisant partie de la Garde impériale, de :
100 régiments de ligne

20 bataillons de chasseurs à pied
3 régiments de zouaves
1 régiment de sapeurs-pompiers de Paris
3 bataillons d’infanterie légère d’Afrique
5 compagnies de fusiliers de discipline
2 compagnies de pionniers de discipline
1 régiment étranger
3 régiments de tirailleurs algériens
1 compagnie de vétérans d’infanterie
a réserve est formée de la garde nationale mobile (les « moblots ») et de la garde nationale sédentaire qui sont de formation récente et dont la valeur combative, variable, est inconnue à la déclaration de la guerre car elle n’est bien souvent pas équipée ni armée, encore moins entraînée.