C’est la période allant de la fin de la Première Guerre mondiale en novembre 1918
jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939.
Dès la défaite de 1940, l’expression est employée.
Au cours de ces vingt et une années, les rapports de force internationaux ont subi un bouleversement durable.
Suite à l’effondrement des empires allemand, autrichien, russe et ottoman, les États-Unis ont acquis le statut de première puissance économique mondiale et ont fondé l’URSS après la guerre civile russe.
Elles sont aussi connues pour la cristallisation d’idéologies (communisme, nationalisme, fascisme, nazisme) en blocs géopolitiques.
En Europe, la violence politique, les conflits locaux et les incidents diplomatiques se multiplient, tout comme l’apogée des empires coloniaux, en particulier français et britannique, particulièrement en Afrique et en Asie.

Depuis 1929, la Grande Dépression et la montée des nationalismes étatiques agressifs ont engendré une atmosphère de tension et de peur, alimentée par la montée en puissance d’idéologies totalitaires.

En Europe, les deux guerres mondiales ont été marquées par une brutalité humaine, sociale, politique, militaire et industrielle d’une violence inouïe, causant des millions de victimes.
Cela a suscité l’idée d’une guerre civile européenne qui aurait duré de diverses manières du début du siècle à 1945.
On peut considérer l’entre-deux-guerres comme une période de calme relatif et temporaire.

Des progrès techniques et scientifiques considérables ont été réalisés pendant cette période, ainsi que de grands changements culturels et sociaux.