L’ÉCLAIRAGE DES FORTS
LE RESEAUX MILITAIRE VOIE DE 60
LES RÉSEAUX DE FILS DE FER ET LES GRILLES DÉFENSIVES
LES GALERIES DE 17, ÉGALEMENT APPELÉES GALERIES DITES DE 17
LES FOSSÉS DES FORTS
LES CAPONNIÈRES
LES PUITS ET LES CITERNES
LES LATRINES ET LES LAVOIRS
LA CUISINE
LES CHAMBRÉES
L’INFIRMERIE
LES CASERNEMENTS BÉTONNÉS
LES TRAVERSES ABRIS
L’ENTRÉE DE GUERRE ÉGALEMENT APPELÉ LES ENTRÉES DES FORTS APRÈS 1885
L’ENTRÉE DES FORTS

Entre 1874 et 1885,
Le fort Séré de Rivières était construit en pierre de taille avec un revêtement de terre de 2 à 5 mètres d’épaisseur, son armement est principalement déployé à l’extérieur, soit entre les traverses-abris, soit sous quelques tourelles et casemates en fonte dure.

Cet ouvrage occupe une position stratégique dans le but de défendre une ou plusieurs voies de communication pour ralentir ou stopper une armée ennemie.
Contrairement à la citadelle, sa forme polygonale, avec des fossés secs protégés au canon depuis des casemates d’artillerie basses appelées caponnières, l’empêche d’être attaquée par l’infanterie ennemie.
Le fort est un ouvrage autonome qui a la capacité de se défendre mutuellement avec ses voisins. Il est élaboré dans le but de résister théoriquement à un siège de 90 jours.

En mai 1885 et 1887
Après 1897
La crise de l’obus-torpille va totalement perturber ces nouvelles fortifications, les rendant obsolètes.
Pour faire face à cette crise, les ingénieurs militaires vont mettre en place de nouvelles mesures.
Répartir les pièces d’artillerie lourdes qui étaient auparavant concentrées dans l’enceinte des forts.

On a utilisé du béton armé avec une épaisseur de 1,50 mètre. Il n’y a que quelques pièces d’artillerie légères, comme des canons de 80 ou de 90 mm, qui sont conservées.
Dans des abris prévus à l’épreuve, elles pourront facilement se mettre à l’abri en cas de bombardement.
Pour assurer une meilleure protection, les rares pièces de gros calibre sont placées sous des tourelles cuirassées en acier ou en fer.
Les places fortifiées seront confrontées à un problème de transport en raison de la dispersion de l’artillerie, car il faut assurer le ravitaillement de ces ouvrages.

Le colonel Péchot a créé un réseau de 60 voies en 1888 pour relier les quatre places de l’Est : Verdun, Toul, Épinal et Belfort. Dans les forts isolés, comme les forts d’arrêt ou les forts de rideau, il est impossible de fournir de l’artillerie et des munitions à l’extérieur des ouvrages.
Seules quelques ajustements seront effectués pour protéger, en particulier, les munitions des nouveaux obus.

En 1914
la ligne de défense est en pleine expansion, avec des projets de renforcement qui se poursuivront jusqu’en 1922.
Les forts renforcés et les nouveaux ouvrages peuvent résister à des tirs systématiques de 270 mm, ce qui en fait le calibrage le plus gros de l’armée de terre française à cette époque.
L’artillerie de ces ouvrages est fréquemment placée sous casemates ou cuirassements, ce qui garantit leur défense après et pendant les bombardements.
En temps de paix, les ouvrages les plus modernes sont équipés de réseaux civils, et d’une cuisine électrique en cas de confits.
Néanmoins, ces travaux, qui perturbent et prennent beaucoup de temps, sont extrêmement coûteux.
À l’Est, seules quelques constructions (Maubeuge, Verdun, Toul, Épinal et Belfort)ont subi des modifications, ainsi qu’une partie des constructions côtières et quelques forts près de la frontière italienne.